Pourquoi je n’ai pas eu le choix de devenir thérapeute

Je n’ai pas écrit ce texte pour qu’il « fasse pro ».
Je l’ai écrit parce qu’il devait sortir. Parce qu’un jour, j’ai eu besoin de poser ça quelque part.
Je l’ai posté sur Facebook sans trop réfléchir, et finalement… je me dis qu’il a aussi sa place ici.
C’est pas une page de vente. C’est pas un tuto bien ficelé.
C’est juste un bout de mon chemin, de ce qui m’a mené à faire ce que je fais aujourd’hui.
Et si ça te parle, tant mieux. Sinon, ce sera juste un article de plus perdu dans l’océan du web.



À aucun moment je ne me suis dit que j’avais une mission de vie.
Ou que je devais aider les gens.
Tout est venu d’une perte de sens.
D’une envie, un peu égoïste sûrement, de changer le monde autour de moi.

💡 Au départ, je voulais juste faire une formation de sophrologie.
J’ai bien dit de sophrologie, pas de sophrologue.
Je ne voulais pas devenir sophrologue.
Je voulais simplement apprendre à pratiquer, après l’avoir tellement utilisée pour moi.

Mais pour valider la formation, il a fallu faire des séances aux autres.
Et là, j’ai commencé à voir des changements.
Des vrais.
Des choses auxquelles je ne m’attendais pas.

🌀 Puis il m’a manqué quelque chose d’essentiel : NERTI.
Je connaissais la méthode par cœur, à force de la pratiquer sur moi.
Un jour, je n’ai pas eu le choix : j’ai fait une séance à une personne en souffrance.
Le changement a été radical.
Alors je me suis formé à la méthode.
Et là, les transformations profondes ont commencé.

Puis les premiers retours. Le bouche-à-oreille.
Et pourtant… j’étais encore dans mon ancien boulot.
De 2016 à 2023, j’ai attendu.
Et puis un jour, en voyant les changements qui se produisaient, je me suis dit que je ne pouvais pas faire comme si de rien n’était.
Que je n’avais pas le droit de garder ça pour moi.

🙏 Je ne suis pour rien dans l’équation.
Je suis juste un canal.
La vie m’a fait énormément souffrir avec des années de crises d’angoisse.
Mais elle m’a aussi appris énormément.
Maintenant, je dois transmettre.

Je me rappelle d’une amie de la formation de sophro qui m’avait dit, alors que je doutais déjà :
« Nicolas, tu n’as pas le droit de ne pas aider les gens qui ont besoin de toi. »
Je crois que tout est dit.
Je n’ai pas le droit de ne pas transmettre ce que j’ai compris.
Même si me mettre en avant n’est pas quelque chose que j’aime.


Si t’es encore là, merci d’avoir lu jusqu’au bout.
J’essaie d’être de plus en plus honnête dans ce que je partage. Même quand ça gratte. Même quand je doute.
Et si un jour t’as besoin de comprendre ce qui t’arrive, ou de sortir d’un truc qui te colle à la peau depuis trop longtemps… sache que je suis là.
Pas en super-héros. Juste en humain, qui a appris à écouter.
Et à transmettre ce qu’on lui a transmis.

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