🎒 Ce vieux sentiment d’échec scolaire qui colle à la peau

Ces séances, je les adore.
Ce soir, une patiente vient me voir.
Elle est masseuse.
En pleine formation pour devenir ostéopathe.
Et elle vit un truc que beaucoup de monde vit.

Elle est en constat d’échec.
« Finalement, je suis nulle. Je n’arrive pas à faire ce que font les autres. »

Je vous le dis tout de suite : j’adore ce genre de phrase.
Pas parce que j’aime voir les gens souffrir, hein.
Mais parce qu’il y a de fortes chances que ça vienne réveiller un vieil échec scolaire.

Alors je pose quelques questions.
Et là, elle me sort :
« Non mais c’est horrible, ce truc-là me rappelle mon enfance et ma scolarité, qui a été un fiasco total. Je ne veux plus jamais revivre ça. »

Et dans ma tête, ça fait tilt.
Un petit truc s’allume 💡 :
Mais bordel, pourquoi les enfants en échec scolaire n’ont pas accès à NERTI ?? 😠

Parce que je le sais.
Je sais que son blocage va fondre avec ce qu’on va faire en séance.
Je l’ai vu trop souvent. Et je l’ai vécu moi-même.

Moi aussi, j’ai connu ce sentiment d’échec à l’école.
Cette impression d’être un élève moyen. Voire carrément nul.
Et ça m’a collé à la peau pendant longtemps.
Ça m’a bien bloqué.

Aujourd’hui, après tout le travail que j’ai fait, je sais que je ne suis pas ces foutues croyances que j’ai pu avoir sur moi.
Et franchement, je ne compte plus les personnes que j’ai accompagnées avec le même genre de blocages.

J’adore quand j’entends :
« Ah mais moi, je suis nul en maths. »
(Pourquoi les maths, toujours ? 🤷‍♂️)

Et là aujourd’hui, j’ai un petit rêve 💭.
Recevoir tous les ados qui se sentent en échec scolaire.
Ceux qui se sentent nuls, à côté de la plaque, pas à leur place.
Et leur montrer qu’en fait, non.

Ils ne sont pas nuls.
C’est juste le système qui les pousse doucement dans cette case-là.

Et vous ?
Est-ce que vous aussi, vous avez vécu un échec scolaire ?
Ou un truc dans le genre ?
Un vieux truc qui vous colle encore à la peau aujourd’hui ?

📩 Racontez-moi.
J’aimerais bien savoir comment ça vous a marqué.
Et si c’est encore là… peut-être qu’on peut en parler.