Quelles sont les causes des crises d'angoisse?

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Vivez-vous régulièrement des crises d’angoisse ou des attaques de panique ? Vous ne comprenez pas pourquoi ces moments de terreur continuent de vous envahir ? Peut-être vous demandez-vous ce que vous avez fait pour mériter tant d’anxiété ?

Vous avez consulté plusieurs médecins, et tous ont écarté la possibilité d’une maladie physique ? Pourtant, les symptômes persistent, vous plongeant à chaque crise dans une spirale de peur incontrôlable.

Dans cet article, je vous propose de découvrir les causes des crises d’angoisse et de comprendre qu’il existe une explication logique à ce que vous vivez.

L’incompréhension de la première crise de panique

Je suis sûr que vous vous rappelez de votre première attaque de panique dans les moindres détails. Rien que d’y penser, cela vous met probablement dans un état de stress ou de trouble intense.

Comme vous, j’ai longtemps gardé en mémoire cette première crise d’angoisse, qui fut un véritable enfer.

Le pire était cette impression de mourir. J’avais aussi cette sensation de sortir de mon corps, de voir le monde en deux dimensions seulement. C’était atroce. Cette sensation, je l’ai ressentie bien après. Dès qu’elle revenait, une nouvelle crise se déclenchait instantanément.

Je sais que nous sommes nombreux à vivre des symptômes similaires :

  • la sensation d’étouffement,
  • l’accélération du rythme cardiaque,
  • l’impression de s’évanouir,
  • l’impression de tomber sur le côté ou en arrière,
  • l’impression que le mental va exploser.

Quand j’ai vécu ces sensations pour la première fois, j’avais l’impression d’être dans un monde parallèle dont je ne reviendrais jamais. Je croyais que c’était une punition. Je voulais à tout prix retrouver mon état normal.

Cette nuit-là, je n’ai pas compris la cause de ma crise d’angoisse. Et lors des crises suivantes, c’était toujours le même flou. C’est probablement le plus difficile : ne pas comprendre pourquoi cela arrive.

Le jour où j’ai enfin compris la raison de ces crises, ce fut une véritable libération. Cette compréhension a marqué le début de ma libération, et c’est ce savoir que je souhaite partager avec vous.

Attaque de panique, crise de panique, crise d’angoisse : tout est lié

Il est important de clarifier un point : que vous parliez d’attaque de panique, de crise de panique ou de crise d’angoisse, c’est en réalité la même chose. Beaucoup de personnes que je rencontre en consultation me disent qu’elles ne se resentent pas forcément d’angoisse.

L’angoisse est un mot plus puissant pour définir la peur. Quand nous ressentons de l’angoisse, nous ressentons obligatoirement de la peur, mais très intense. Si vous vivez une crise de panique, vous ressentez obligatoirement de la peur.

La peur est l’émotion à l’origine de cette panique ou cette angoisse.

Les troubles anxieux : un état d’alerte permanent

Les troubles anxieux, ce terme si courant aujourd’hui, désigne un état de stress qui semble ne jamais s’apaiser. En fait, quand nous souffrons de trouble anxieux, c’est comme si nous étions dans un état de danger permanent. De nombreuses personnes qui subissent un trouble anxieux finissent par déclencher des crises d’angoisse.

Et inversement quand on subit des crises d’angoisse ou de panique, on peut également développer un trouble anxieux. Celui-ci sera la résultante de la peur de faire une crise d’angoisse.

Première vérité essentielle : vous n’allez pas mourir

Peut-être que vous n’avez jamais eu cette impression durant une crise, mais sachez que la peur de mourir est souvent la clé de la crise. Je vais vous expliquer pourquoi dans les prochains chapitres.

Cette peur de mourir, je l’ai ressentie dès ma première crise, et elle a été particulièrement intense ce jour-là. C’était même insupportable.

Je vous le dis donc tout de suite : VOUS N’ALLEZ PAS MOURIR D’UNE CRISE D’ANGOISSE !

Ancrez bien cette pensée dans votre esprit et ne cherchez plus à remettre en question ce fait.

Deuxième vérité : vous n’êtes pas fou

Quand les crises se répètent, on finit par croire qu’on a un problème mental. Chaque personne que je rencontre en consultation me pose souvent la même question, liée à cette peur.

Moi-même, je passais mon temps à essayer de me convaincre que je n’étais pas fou. Ce que je n’avais pas compris, c’est qu’en tentant de me rassurer ainsi, je ne faisais que renforcer cette croyance.

Épargnez-vous donc tout ce que j’ai traversé et dites-vous une bonne fois pour toutes : VOUS N’ÊTES PAS FOU ET VOUS NE LE DEVIENDREZ PAS.

Les thérapies verbales ne suffisent pas à guérir les crises d’angoisse

Je vais vous parler ici de mon expérience personnelle. Lorsque je faisais des crises, j’ai tout essayé pour m’en débarrasser. J’étais convaincu que la solution viendrait de l’apaisement des symptômes, de la relaxation, de la respiration, ou tout simplement de la parole.

J’ai essayé l’EFT, l’hypnose, l’EMDR : ces méthodes m’ont apaisé, mais elles ne m’ont pas guéri.

À chaque amélioration, je me disais « ça y est, je suis enfin guéri ». Mais au moment où je me sentais mieux, une nouvelle crise survenait. La seule explication logique qui me venait à l’esprit était que j’avais un problème mental. Ou un problème de santé.

Je me trompais complètement sur la manière d’aborder ces crises. Je ne comprenais même pas pourquoi elles se produisaient. Les thérapies classiques ne permettent pas d’accéder à la mémoire traumatique profonde.

Essayer de guérir des crises de panique par la parole est voué à l’échec. Certes, on peut ressentir un apaisement temporaire, mais il n’y a pas de guérison. Car tout se joue au niveau du cerveau reptilien.

Et le cerveau reptilien ne comprend pas le langage. Il ne répond qu’au langage des sensations.

L’un des rôles principaux du cerveau reptilien est de nous permettre de survivre dans un environnement hostile. Il est là pour nous protéger. Et pour cela, il apprend de nos expériences passées.

Le traitement médicamenteux : un soulagement temporaire

Si vous allez voir votre médecin en lui demandant qu’il vous prescrive des anxiolytiques en espérant ne plus avoir de crises, vous risquez d’être déçu.

La prise de médicaments va diminuer la puissance des symptômes, mais ne suprimera pas les crises d’angoisse. Car pour enlever les crises de panique, il faut enlever la mémoire traumatique qui déclenche la crise. Et le médecin ne pourra pas vous aider pour ça.

Par contre ça permettra de diminuer la puissance des crises. Avec un peu de chance, au lieu de faire des crises de panique, vous ne serez “juste” anxieux.

Mais si vous vous voulez supprimer l’impact des crises sur votre santé, il faudra travailler avec une technique de libération émotionnelle.

La découverte de la méthode TIPI : le début de la compréhension des crises

Première libération avec TIPI

Ce que je vais vous expliquer est le fruit d’une déduction, d’une compréhension par l’expérience, d’une méthode empirique.

Je vais vous parler de la création de la méthode NERTI. Mais avant cela, il y a eu la méthode TIPI (Technique d’identification des Peurs Inconscientes). C’est la première technique qui m’a aidé à me libérer de certains blocages. Le principe est simple : lorsque vous vivez une crise, observez simplement ce qui se passe dans votre corps. Observez les sensations sans chercher à les contrôler.

Les sensations ou les émotions vont d’abord s’intensifier, stagner, puis disparaître.

Vous serez alors libéré. On utilise ici une capacité naturelle de guérison du corps.

Cette technique est formidable, mais elle présente un problème : elle ne fonctionne pas à tous les coups.

C’est ce qu’a découvert Luc Geiger en utilisant la méthode TIPI. Parfois, cela marchait, parfois non. J’ai personnellement vécu cela, et c’était très frustrant.

La découverte du fonctionnement des crises (la création de la méthode NERTI)

Luc s’est aperçu que, lorsque la libération se produisait, les sensations en fin de séance semblaient similaires chez tous les patients.

Une étude québécoise a aidé à comprendre l’origine de ces sensations. Elle a montré qu’après un traumatisme crânien avec perte de connaissance, il y avait une augmentation des phobies et des crises d’angoisse chez les personnes concernées.

En étudiant cela, Luc a compris que les sensations observées lors des libérations ressemblaient à celles d’une perte de connaissance.

La perte de connaissance, la clé de tout

Cette découverte a permis de comprendre que, lorsque la libération se produit, la personne semble revivre un évènement passé où elle avait perdu connaissance. En revivant cela, le cerveau peut enfin se libérer du blocage émotionnel.

Lorsque nous perdons connaissance, le cerveau reptilien enregistre toutes les sensations avant l’évènement pour nous protéger à l’avenir.

Le déclenchement de la crise d’angoisse

La crise d’angoisse naît d’un stimulus extérieur.

Le cerveau contrôle en permanence les sensations du corps (vue, toucher, bruit, odeur, goût, sensations physiques) et les compare à celles vécues avant la perte de connaissance. Si une sensation similaire est détectée, il déclenche un signal d’alerte, nous mettant en état de survie (fuite, combat, sidération). Il réagit comme si nous faisions face à un danger, même dans des situations banales.

C’est cette dissonance qui provoque un emballement des pensées : « Pourquoi je me sens en danger alors que tout va bien ? »

Comment stopper les crises définitivement ?

Pour arrêter une crise, il faut désactiver le programme que le cerveau a créé pour nous protéger. Et pour ce faire, il faut revivre en sensations ce que le cerveau reptilien a enregistré.

Comment se libérer de la mémoire traumatique ?

Je vais vous expliquer la méthode que j’utilise le plus souvent. Je demande à la personne de repenser à sa dernière crise d’angoisse. Des sensations apparaissent. On les laisse évoluer jusqu’à ce qu’elles atteignent les sensations liées à la perte de connaissance. Une fois ces sensations observées, le cerveau désactive le programme qu’il avait créé. Il n’y a donc plus de réactivité, et plus de crises.

Si les crises durent depuis longtemps, plusieurs mémoires traumatiques devront probablement être nettoyées.

Envie de retrouver une vie apaisée ?

Les crises d’angoisse, bien que très désagréables, ne sont pas une fatalité. Heureusement, la mémoire traumatique qui les déclenche peut être nettoyée. C’est une perspective positive.

Lorsque j’ai découvert cela, ce fut une véritable révolution pour moi.

Alors, avez-vous envie de vous libérer définitivement et de retrouver une paix intérieure durable ?

 

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